fun1450

Caterham, Lotus 7 & Classic Cars

Archive de la catégorie: ‘Histoire’

Spotted Next Street

Posté par fun1450 le 28 - janvier - 2008

impN‘étant pas citoyen de Paris ou de Monaco, les Ferrari ou Lambo furtives me sont presque étrangères. Pas non plus de grande épicerie fine aux Zonda en double file. Mais tout simplement un ferry vers le royaume des anciennes. Si les rassemblements post 24 h du Mans sont une tradition, un passage de temps en temps sur le parking d’attente réserve bien des surprises. Ainsi de ce beau jour de septembre 2007 …

… Emerveillement, le célèbre transporteur de l’Ecurie Ecosse de retour des « Remparts » d’Angoulème.

Pour en savoir plus sur l’aventure écossaise :

imp ECURIE ECOSSE – DAVID MURRAY

AND THE LEGENDARY SCOTTISH MOTOR RACING TEAM
par Eric DYMOCK – 271 pages (environ 60 £)

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Adoption et Renaissance : Lotus Elan +2 130/S

Posté par fun1450 le 21 - janvier - 2008

impNe trouvez vous pas que cette auto est très jolie ? Bien dessinée, harmonieuse, équilibrée, fine, gracieuse, un rien chic et racée.

Et bien voila ce sont tous ces qualificatifs qui m’ont donné envie d’acquérir cette voiture

Le projet d’achat prenant forme, les recherches pouvaient commencer. Dans l’hexagone pas beaucoup de choix : une ou deux voitures à vendre en état moyen et à des prix dépassant mon budget (10 000 €). Il restait donc le pays d’origine de ce modèle pour trouver une auto a un prix plus raisonnable. Ca tombait bien je rêvais d’un vraie Anglaise avec volant a droite, et vitesses a gauche.

Apres plusieurs semaines de recherches qui m’ont permis en passant de découvrir les particularités de la belle, je me fixais sur une version 130/S de 1973 série spéciale JPS fabriquée à 50 exemplaires.

La voiture se trouvait dans le Kent, pas très loin de Douvres. RDV pris avec le vendeur, départ samedi 2 Février à l’aube avec un ami déjà propriétaire d’un modèle équivalent. Arrivée vers 10H, on fait le tour du garage, plein de Lotus… On examine l’auto, dessus, dessous, et on termine par un essai plutôt concluant. L’auto et vive, souple, en clair j’ai déjà craqué et je n’imagine déjà plus rentrer sans cette voiture. Je passe le volant de l’Xtrail a Didier, on fait le plein de la +2 et hop direction le Channel. Sandwichs pendant les 30 minutes de traversée, et voila la +2 sortie de son pays d’origine. Retour gentil par l’autoroute, avec quelques arrêts pour changer de pilote et vérifier que tout va bien et nous voila de retour sans problèmes à la maison après une journée plutôt bien remplie.

Depuis il y a eu plusieurs balades avec cette fabuleuse auto comme ‘Monts et Moulins » avec le Club Lotus France dans le 59 et plusieurs sortie a Neauphle-le-Vieux. Et puis, un soir, en amenant l’auto au garage pour un truc banal , je passe un seuil de porche un peu vite sûrement, je touche avec l’échappement central. A ce moment là je pense que je n ‘ai fait que plier un peu le tube, mais en fin de compte c ‘est la soudure au pied du « turret » avant gauche qui a sauté. J’ai donc une roue avant gauche avec un carossage negatif tres prononcé type R8 Gordini.
Pas de reparation fiable et durable sans changer le chassis. Je commande donc un chassis chez Spyder qui me semble plus « technique » que le Lotus galva de chez Paul Matty .
Le demontage qui c ‘est fait hier me conforte dans mon choix .Le chassis d’origine en tole pliée n ‘est pas en tres bon etat , et la reparation de mon « turret » aurait pu s’assimiler a un pansement sur une jambe de bois …
Mais tout cela est une autre histoire qui ne fait que commencer …

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Voiture étrangère

Posté par fun1450 le 21 - janvier - 2008

impVoici une automobile typiquement britannique qui, cependant, passerait bien pour le fruit d’une liaison entre une Chevrolet Corvair et une NSU Prinz : la face de la première, le profil et les mensurations de la seconde. Produite à 440 000 exemplaires par le géant aux pieds d’argile Rootes puis Chrysler UK (pas plus solide d’ailleurs) de 1963 à 1976, elle n’a que très rarement traversé nos frontières. Comme nombre des productions anglaises de ces années, elle est restée étrangère aux autres marchés européens. Qui se souvient avoir vu dans la rue une Hillman, une Sunbeam, une Humber, une Singer ?

Pourtant, la Hillman Imp mérite sérieusement notre attention pour au moins deux raisons : une motorisation noble dérivée du celèbre Coventry-Climax et un poids minime.

En cette fin des années 50, le groupe Rootes était particulièrement bien doté en berlines confortables pouvant faire la vedette des films d’espionnage, mais aussi dévoreuses d’énergie, ce qui pouvait devenir problématique à la suite des fâcheux événements de Suez. L’analyse était rapide du côté des dirigeants : pas une base légère, pas un moteur économe dans les cartons. Pour se positionner sur le marché prometteur de « l’économie à l’usage » il fallait partir d’une feuille blanche et poser quelques lignes directrices : allier performance et économie, soit au minimum 100 km/h et 4 L/100 km; idéal pour la famille type (!) : 2 adultes et 2 enfants; propulsion pour des raisons de coût et de mode; et enfin plaisante à conduire. Si des évolutions simples vers la compétions étaient possibles, ça ne gâcherait rien à l’affaire.

C’est donc après le développement d’un prototype dénommé APEX, la mise au point du beau moteur alu Coventry-Climax porté à 875 cc et la contruction d’une nouvelle usine en Ecosse que la Hillman Imp est officiellement présentée en 1963, alors que des fuites dans la presse l’avait préalablent baptisée AJAX.

L’accueil médiatique fut chaleureux, mais comment éviter la comparaison avec la petite puce de l’autre géant britannique : la Mini ? La Imp était-elle déjà dépassée à sa sortie ? Techniquement peut-être, mais politiquement et économiquement certainement. Les errements politico-syndicaux ajoutés aux coûts de fabrication du joli moteur et l’éloignement de l’usine du reste du groupe ont refusé à la petite Hillman toute la gloire qu’elle méritait. Il faut aussi ajouter les nombreux déboires techniques vécus par les clients et ce n’est pas le version Mk II présentée en septembre 1965 ou le lifting de 1968 qui redonneront confiance au réseau malgré la fiabilité accrue.

 

Pour rentabiliser un investissement conséquent le groupe va rapidement multiplier les versions (break, coupé, van) et les diffuser sous ses différentes marques : Hillman pour les versions à large diffusion (Imp Basic ou de Luxe, break Husky) Commer pour les utilitaires (Van), Singer pour le luxe (Chamois), Sunbeam (Sport ou Imp Sport, Stiletto) pour le sport. Le sport d’ailleurs : la qualité générale de l’auto, son moteur fougueux lui ont valu un forts succès sur circuit ou en rallye.

 

 

C’est donc en 1976 que la petite Imp et ses cousines disparurent des catalogues. Pour Chrysler UK, la suite s’écrivait Sunbeam et les amateurs que nous sommes seront bien gâtés avec l’exceptionelle série badgée et motorisée Lotus au palmarès si garni. Mais c’est une autre histoire …

 

Sites à fréquenter (en anglais) :

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Street movie

Posté par Mister7 le 20 - janvier - 2008

« C’était un Rendez-vous » … Un film rase-bitume par C.Lelouch

 

Lotus 28

 

A la question « Que risquiez-vous ? », Claude Lelouch répond:

D’abord, un accident ! Ensuite, les conséquences d’un tournage sans autorisation. Enfin un retrait de permis de conduire. Le film est beau par sa prise de risque. S’il a eu autant de succès et qu’il prête tant à discussion, c’est qu’il est risqué.

 

  Une camera gyro-stabilisée à l’avant de la Mercedes… »roulez Jeunesse » et un scénario qui tient sur un sms… « Je fais au plus vite, j’arrive« . Culte pour certains, désolant pour d’autres, ce film a fait et fait encore beaucoup parler. En résumé, on désapprouve mais on aime.

  Si je poste cet article aujourd’hui, ce n’est pas tant pour faire connaître ce film déjà largement diffusé sur le net, mais par ce qu’un ami, qui répond au doux nom d’Orange Mécanique, vient de me faire connaître une « Interview-Making-Off » de C.Lelouch. Lever le voile sur cette véritable légende urbaine autour du film de Claude Lelouch, c’est ce que je vous propose ici, en allant visiter les liens ci-après cités. Ainsi, vous découvrirez que bon nombres de spéculations, toutes plus improbables les unes que les autres quant à la voiture ou son pilote, n’étaient pas fondées. En revanche, d’autres informations, totalement insoupçonnées mais pas moins spectaculaires, se révèlent pour notre plus grand bonheur. Bref, un pure régale…merci O.M ;-)

  • « Interview-Making-Off » de C.Lelouch sur : Vidéo Google
  • Révélations & confessions sur : lesfilms13 et Axe-Net
  • Et comme toujours, un très bel article sur MdS

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Exposition Géo Ham

Posté par Mister7 le 16 - janvier - 2008

…jusqu’au 2 mars 2008

Lotus 28Si il y a un peintre-illustrateur à connaître c’est lui. Georges Hamel, de son vrai nom, dit GÉO HAM (1900-1972), exerce son talent dans trois domaines : l’aviation, la moto et l’automobile et s’impose très vite comme l’illustrateur vedette des courses automobiles (deviendra le peintre officiel des 24 Heures du Mans), grâce à son style singulier qui lui valut le qualificatif de «peintre de la vitesse ». Maître sans égal des affiches Art Déco annonçant les meetings et les courses dans lesquels les avions et les bolides fonçant sur le spectateur ou s’enfonçant dans le champ, donnent le vertige. Il y avait à l’évidence un style Géo Ham unique, capable de restituer le sentiment de vitesse.

Laval, sa ville natale, lui rend hommage au travers d’une exposition, organisée jusqu’au 2 mars 2008 répartie sur trois sites – le Musée École de la Perrine, l’Espace Culturel et Associatif (anciennement la Scoman) et l’Espace Alain Gerbault..
On le connaît tous sans connaître son nom, pour avoir vu ses affiches, ses pubs ou ses livres illustrés, notamment le très prestigieux «24 Heures du Mans» (paru en 1949), dont il confie les textes à Roger Labric, mais également l’Histoire mondiale de l’automobile de Jacques Rousseau en 1958, le Cinquantenaire de l’ACO (numéro spécial de la revue Moteurs-Courses) en 1956 ou encore Les grands raids d’aviation de Jacques Mortane paru en 1936.

Informations pratiques:
Exposition jusqu’au 2 mars 2008 : les mardi, mercredi, jeudi, vendredi, dimanche de 14 h à 18 h et le samedi de 10h à 18h.
Nocturnes : tous les vendredis et samedis de décembre.
Visites de groupes du mardi au vendredi, sur réservation.
Prix d’entrée : 1 € par site
Renseignements : 02.43.53.39.89 – www.musees.laval.fr

Publication:
Pour ceux qui n’auraient pas l’occasion de faire le détour par Laval, il reste à acquérir l’album catalogue

Lotus 28Géo Ham, Peintre de la Vitesse, Maître de l’Affiche, coédition Somogy et Siloë (7 novembre 2007), relié: 144 pages, ISBN-10: 2757201085, bilingue: Anglais-Français, 29,00 €.
Cet ouvrage invite à découvrir le parcours de ce magicien du pinceau, complet et visionnaire, qui illustre comme nul autre les exploits des "princes du tumulte", dont l’influence fut également considérable sur le stylisme automobile.

 

 

Pour approfondir ses connaissances sur Géo Ham :

Buckler Mark VI Buckler bb100 Buckler DD1

 

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Nouvelle jeunesse

Posté par Mister7 le 18 - décembre - 2007
design7

 

 Design Automobile: jolie philosophie qui métamorphose le simple concept de moyen de transport en voiture de rêve par ses lignes. C’est pas nouveau, Pinin Farina, Zagato, Flaminio Bertoni, Ferdinand Porsche et tant d’autres….. Mais y a t’il vraiment eu de véritable designer pour dessiner nos baignoires? …Ici, il s’agit de Re-Styling:

* Sur le site Scandinave de design « Life is Carbon » (ça ne s’invente pas), on peut apercevoir à l’état de maquette, une magnifique réalisation d’un relooking de Caterham:

  

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* Sur cet autre site Brésilien, « New Seven« , il est question d’un concours autour des lignes qu’évoquent nos classiques Seven …(z’ont rien inventé)

  Une quinquagénaire qui n’a pas pris une ride, ça commence à en échauder certains. Mais pas d’inquiétude, aucun de ces prototypes ne constitue de véritable solution d’avant-garde innovante et n’annonce en aucun cas l’arrivée de modèles sur le point d’être lancés en production.

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 Pour compléter ses connaissances sur le design Lotus :

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Etoile filante

Posté par Mister7 le 18 - décembre - 2007

sunsiare« La voiture roulait sur la file de gauche lorsqu’elle vira à droite en freinant sans que rien puisse expliquer ce brusque écart de conduite. » Cette phrase est extraite du portrait que dresse Marie Nimier dans « La Reine du Silence ». C’est le portrait d’un père absent et mort à 36 ans. L’accident de l’Aston Martin DB4 ce 28 septembre 1962 a fait la une des journaux. Roger Nimier était, jeune, frondeur, auteur de romans, critique, royaliste, scénariste : un des « hussards » avec Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent.

A ses côtés ce jour fatal se trouvait une jeune femme, blonde et belle. Née vosgienne, morte parisienne à 27 ans. Née Suzy Durupt, morte Sunsiaré de Larcône. D’origine modeste, elle aura été une étoile filante dans le monde du spectacle des années 50 : écrivain, actrice, voire muse, fréquentant les grands noms de l’époque. Que faisait-elle avec Roger Nimier ce soir de septembre sur l’autoroute de l’Ouest? N’est-ce pas elle qui conduisait, pieds nus, le puissant coupé de prestige ?

Plus de 40 ans après la tragédie, Lucien d’Azay, tel un Modiano biographe, livre le roman de la vie de Sunsiaré « A la recherche de Sunsiaré : une Vie ». Grâce aux nombreux documents et témoignages de ceux qui l’ont fréquentée, il nous raconte comment elle est passée du silence à la lumière.

Un beau roman, une belle découverte de ces années de twist et de rêves de bolides.

  • « A la recherche de Sunsiaré : une Vie » – Lucien d’Azay – Gallimard
  • « La messagère » – Sunsiaré de Larcône – Gallimard
  • « La reine du Silence » – Marie Nimier – Gallimard

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900 $

Posté par fun1450 le 17 - décembre - 2007

Que faire en cet octobre 1970 avec 900 $ en poche ? Voici ce que proposaient les petites annonces d’une revue spécialisée US : une Lotus Mk VI, une Mk IX et une 18.

Pour 650 $ vous poouvez acquérir du côté de Manchester une Mk IX équipée d’un moteur Triumph. Avec 725 $, chez le même vendeur, vous trouvez une Mk VI motorisée XPAG. Enfin de l’autre côté de l’Atlantique, c’est une petite 18 qui s’offre à vous pour 895 $, avec son moteur Cosworth 1100.

Pas facile de choisir.

raquel

Et n’oubliez pas aussi d’acheter le n° de Paris Match.

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Bandini

Posté par Mister7 le 16 - décembre - 2007

… mini-Ferrari/Seven look

Découvert récemment sur la toile, j’étais bien loin d’imaginer que les LF avaient eu en leur temps, leurs Tifosis. On s’attendrait presque à voir arboré sur la calandre un cheval cabré sur cette jolie Bandini Siluro de 55, mais on y trouvera tout au plus, comme dans toutes les « bonnes » Scuderias, un coq en guise d’emblème. Un vrai rêve de gamin que cette auto.

Ilario Bandini en fut le concepteur; (ne pas confondre avec Lorenzo Bandini, pilote Ferrari, qui mourut des suites d’un accident au GP de Monaco 67, au volant de sa F312). Faut dire, pour clore la comparaison avec les petites voitures rouge de Maranello, que la vocation de cette auto n’était pas de briguer la plus haute marche du podium en F1, mais celles des championnats de voitures de série amateurs du prestigieux club Américain SCCA (Hmods series) et au Mille Miglia Italien. Par contre, dans ces deux disciplines, elle cueilli beaucoup de lauriers. Les lignes douces et les petites dimensions de ses autos leur ont valu le surnom de « Saponetta » (petit savon). La Siluro est équipée d’un moteur Crosley modifié, 4cylindres en ligne double arbre à came en tête, d’une cylindrée de 747 cm³, d’un rapport de compression de 9,4:1, alimenté par 2 carburateurs Weber double corps 35DCO3 et développant 65 a 71 cv a 8500 rpm en boite 4 vitesses. 185km/h à 8500 t/m… performance is pretty spicy, isn’t it?! (Je le dis en Anglais, car en Italien ça se dit avec les mains…). Ah oui, j’oubliais l’essentiel: « Poids global dans la version 750 : 330 kg »… »sono le parole chiave dei successi » et je pèse mes mots!

De 55 à 57,qui vit naissance de la Seven, il n’y avait qu’un pas, et j’espérais trouver quelques faits de courses opposant Lotus Seven, (elven ou 17) avec cette Bandini Siluro; car le Hmod series n’est rien d’autre que le plateau des Lotus Seven, Austin Healey Bugeye, Elva Courier MKV et mk IV, bref, que du LF… mais non, rien! J’aurais tout de même, bien aimé savoir, comment, face à une armée Britannique de rase-bitume en campagne, la petite Italienne s’en était sortie?! L’histoire semble avoir donné l’avantage aux Anglaises. Dommage, que ce savon là, n’ait pas fait plus de mousse.

Siluro Buckler bb100 Bandini Siluro

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Weekend Heroes / Lecture

Posté par Mister7 le 11 - décembre - 2007

Weekend Heroes

de Tony Adriaensens – ISBN 9789080119734

Voici ce qui est certainement l’un des plus beaux bouquins automobile de ma bibliothèque. Enfin, il ne sera pas rangé dans ses étagères avant longtemps d’ailleurs, mais restera bien en évidence sur la table du salon, consultable à loisir. D’un format de 302 x 252 mm, Il fait 700 pages, un vrai pavé, soit 4,6kg de bonheur avec 370 photos couleur et 189 photos N&B. Weekend Heroes retrace à travers les résultats des courses, d’interviews des quelques pilotes encore en vie et du journal du club, l’histoire du California Sports Car Club, mythique club qui vit l’émergence de la scène automobile californienne entre 1952 et 1957. Texte en anglais. Ne maîtrisant que médiocrement la langue j’avance tout doucement sur les textes mais l’ambiance qui se dégage de ce livre, témoigne de la vie d’une époque fascinante pour l’automobile. Des Jaguars C & D-types, XK120 & 140, Porsche 356, Triumph TR2, Alfa Romeo BAT 7 concept car, Mercedes 300SLs mais aussi des Citroen 2CV à Palm Springs in 1956, si si!… De Palm Springs à Pebble Beach via Torrey Pines, Madera, Willow Springs, Bakersfield, Santa Barbara, c’est la vie dans les coulisses des paddocks ainsi que sur la piste des années 50 que nous offre le livre. La mise en page, la grande qualité des images provenant de 3 amateurs « très avertis » au point parait-il d’avoir inspiré ce livre à l’auteur Tony Adriaensens, l’iconographie choisie ainsi que le contenu éditoriale ont étés très fouillés et très soignés, suivant scrupuleusement une ligne directrice; sans compter son impression 5 couleurs litho de grande qualité et de son très beau papier. A l’encontre de ce que l’on peut trouver la plupart du temps. Les éditeurs tirant sans arrêt les prix sur les droits d’auteur photo et texte, le papier, l’encre, il serait bon de leur rappeler qu’avec l’internet ils ne sont pas loin de se faire pousser dehors, à moins de présenter sur les tables des libraires des ouvrages avec une vraie valeur ajouté tel que celui-ci. Aujourd’hui, ils préfèrent chiner chez les antiquaires d’anciennes photos pour lesquels ils ne paieront pas de droits et faire faire des textes à la volé sans investigation digne d’un journaliste, souvent copiés-collés d’anciennes éditions ou infos trouvées et livrées gracieusement par les clubs et les passionnés. Mais revenons à Weekend Heroes: Il est tiré à 1000 exemplaires et est paru en Août dernier mais déjà « collector » (avis personnel bien sur). Dépêchez-vous, il n’ y en aura pas pour tout le monde (1 dispo chez Docauto + Peut-être aussi c° LPA, rue de Renne). Bref, un très bel objet qui a un coût tout de même puisqu’il est vendu à 199€ + 19€ de port.

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