J’envisage difficilement de passer le week-end au Mans Classic sans dormir sur place. Devoir prendre le volant en pleine nuit pour rejoindre une chambre d’hôtel ou un gîte me ferait manquer une grande partie du plaisir. Pour ma troisième édition, le « planter de tente » sauvage s’imposait donc. Ainsi samedi soir, tard, très tard, je me suis réfugié sur la pelouse du Club Lotus à proximité de la très aguichante 340R d’Olivier. La Cat à 2 mètres, les Elise et Exige si proches : pas mal comme prestation trois étoiles.
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Le sommeil fut profond mais limité à des périodes de 45 minutes : l’intervalle de temps entre les plateaux se rendant des paddocks à la ligne de départ. J’étais à 20 mètres de leur parcours de mise en température ! Si bien que vers 5h30, plus question de dormir et le monde m’appartenait : allées désertes et belles anciennes laissées à l’abandon par leurs propriétaires.
J’ai alors pu m’offrir un petit moment de bonheur. Quelques pièces du Historic Lotus Register étaient là. Elles attendaient la visite de leur petite nièce, la Caterham de 1999. La rencontre fut réellement émouvante et tout particulièrement avec l’extraordinaire Seven Serie One « 234 MPA » que je retrouvai pour la troisième fois après LMC 2004 et le 50th Anniversary de Norfolk.
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